Commerzbank – La reprise du CAD par rapport au dollar américain est très improbable
Selon les économistes de Commerzbank, le dollar canadien a très peu de chances de se redresser face au dollar américain. Ces commentaires ont été faits alors que les investisseurs attendent les données sur l’inflation canadienne pour comprendre la pression sur les prix dans le pays.
L’essentiel du message de la Commerzbank est que le dollar canadien a de fortes chances de perdre du terrain par rapport au dollar américain. A l’avenir, nous avons les données d’inflation de septembre du Canada, qui fourniront la clarté nécessaire sur la prochaine action de la BoC.
Pas d’amélioration de l’inflation canadienne
Selon une enquête menée auprès des analystes, la situation de l’inflation au Canada ne s’améliorera pas du tout. Si l’on en tient compte, cela signifie que les rumeurs de taux d’intérêt élevés ne feront que s’amplifier après la publication des données sur l’inflation. Dans le même temps, la Banque du Canada devrait également rester optimiste quant à d’éventuelles hausses de taux afin de contrôler l’inflation de base élevée.
En général, il s’agit d’un facteur haussier pour le dollar canadien (CAD), mais il ne sera pas très important compte tenu de la situation macroéconomique des États-Unis et du Canada. En fin de compte, les données américaines s’avèrent plus robustes que celles du Canada, ce qui signifie que l’USD l’emportera sur le CAD à court et à moyen terme.
En outre, le dollar canadien est fortement lié aux matières premières, et comme les prix du pétrole ont chuté dernièrement, cela signifie un CAD négatif par rapport à l’USD. Même si les banques centrales du monde entier essaient de contrôler l’inflation depuis des années, celle-ci reste la question la plus importante.
C’est pourquoi il semble que même l’année 2024 sera centrée sur l’inflation et sur la manière dont les banques centrales, comme la BdC, essaient de la contrôler avec une inflation élevée. Un fait particulier que l’on peut conclure de ces dernières années est que les taux d’intérêt ne s’avèrent pas du tout efficaces pour contrôler l’inflation.