Le pétrole en baisse de 0,6 % à l’approche de la réunion de l’OPEP
Les deux contrats à terme sur le pétrole sont en baisse ce mardi, alors que la réunion tant attendue de l’OPEP+ est sur le point d’avoir lieu. En fait, les contrats à terme sur le pétrole ont déjà effacé la plupart de leurs gains des derniers jours et sont maintenant dans le rouge.
Il semble que les acteurs du marché aient adopté une approche plus prudente dans l’attente des résultats de la prochaine réunion de l’OPEP+. Tous les membres de l’OPEP+ devraient discuter des réductions de l’offre déjà annoncées ainsi que de toute nouvelle réduction.
Les réductions de l’offre de pétrole se prolongeront jusqu’en 2024
Étant donné que la croissance mondiale n’est pas aussi rapide que prévu, il y a de fortes chances que les réductions de l’offre soient prolongées afin de soutenir les prix du pétrole.
Par conséquent, le contrat à terme sur le pétrole brut Brent a perdu 0,51 dollar et est en baisse de 0,6 %. De même, le contrat à terme sur le brut WTI a également perdu 0,51 $ de sa valeur (environ -0,7 % de variation). Lors de la dernière vérification, le prix des contrats à terme sur le Brent était de 81,81 dollars, tandis que les contrats à terme sur le WTI se négociaient à près de 77,32 dollars.
Lundi, ces deux contrats pétroliers ont gagné +2% après les rumeurs selon lesquelles les membres de l’OPEP+ envisageront de nouvelles réductions de l’offre le 26 novembre. Cependant, la hausse a été limitée car la plupart de ces gains ont été annulés au cours de la session de mardi.
En théorie, de nouvelles réductions de l’offre de la part des membres de l’OPEP+ seront positives pour les prix du pétrole ainsi que pour les futurs contrats pétroliers.
Selon un expert, la réunion de l’OPEP+ conduira probablement à de nouvelles réductions de l’offre au cours de l’année 2024 également. Si l’on tient compte de cette prévision, cela signifie que les prix du pétrole connaîtront une hausse plus importante au cours des prochains mois.
Si l’on compare les prix du pétrole à ceux de septembre, on constate une baisse de 16 %, ce qui signifie que la demande de pétrole reste faible malgré les importantes réductions de l’offre. Dans le même temps, le marché s’inquiète des perspectives de croissance de la Chine, qui est également le premier importateur de pétrole au monde.