Les exportations russes de GNL atteignent un niveau record avant un hiver difficile
L’Europe essaie de se débarrasser des produits énergétiques russes. L’objectif principal est de remplacer le gaz naturel en provenance de Russie par d’autres produits, tels que le gaz naturel liquéfié. De cette manière, l’Europe espère perturber les finances russes et peut-être arrêter la guerre russo-ukrainienne.
Cependant, il y a un problème avec ce plan… Par coïncidence, l’un des principaux exportateurs de GNL est la Russie ! Cela signifie que l’Europe s’éloigne du gaz russe fourni par des gazoducs avec des cargaisons de GNL en provenance de Russie. Je sais que ça n’a pas de sens, mais ça a l’air d’arriver !
Si vous regardez les chiffres, les exportations de GNL russe restent élevées en raison de la hausse de la demande avant les hivers rigoureux. En octobre, des exportations de 4,3 milliards de m3 de GNL ont été enregistrées, soit le chiffre le plus élevé depuis le début du mois de mars. Quant aux pays qui sont les plus gros importateurs de GNL, nous avons des noms comme le Japon, la Chine et la France.
Il est très probable qu’une partie de ce GNL livré parviendra aux pays européens qui se préparent à un hiver difficile.
Globalement, les approvisionnements en GNL de la Russie vers l’UE ont augmenté de 46 %. Il ne fait donc aucun doute que l’UE se tourne vers le GNL russe plutôt que de compter sur le gaz par gazoduc.
Pour ce qui est de savoir comment nous en sommes arrivés là, tout a commencé avec la Russie qui a ralenti l’approvisionnement en gaz de l’UE via les gazoducs. Après le sabotage des gazoducs, l’approvisionnement en gaz a finalement été complètement arrêté. La question de savoir qui est à l’origine de ce sabotage des pipelines est toujours sans réponse !
Au total, environ 54,2 m3 de GNL ont été importés dans l’UE en 2022, alors qu’en 2021, ce chiffre était d’environ 105,7 m3. Cependant, ces importations de GNL russe signifient que l’UE est à nouveau vulnérable aux produits énergétiques russes.
