La croissance de l’emploi au Canada reste stable en décembre
En décembre 2023, 100 emplois ont été ajoutés à l’économie canadienne. De plus, tous ces emplois n’étaient qu’à temps partiel, ce qui suggère qu’aucun changement n’est intervenu sur le marché du travail canadien.
Le taux de chômage en décembre était de 5,8 %, ce qui est élevé compte tenu de la taille de l’économie canadienne.
Le secteur des services canadien enregistre une croissance positive de l’emploi
Si l’on examine les emplois dans le secteur manufacturier, on constate qu’ils ont diminué de 42900. À l’inverse, 43100 emplois ont été créés dans le secteur canadien des services. En particulier, la plupart de ces emplois ont été créés dans les services techniques, scientifiques et professionnels.
Dans l’ensemble, les données canadiennes sont similaires à celles des États-Unis. On peut affirmer que les deux économies connaissent une forte croissance des salaires.
Compte tenu de ces chiffres, il est logique que la Banque du Canada reste attentive aux risques d’inflation. Compte tenu de la faiblesse des données de l’ISM, le risque d’inflation à la hausse s’est considérablement accru. Dans ce contexte, certains experts estiment que le marché perçoit les réductions de taux de mars/avril comme trop agressives.
En résumé, le rapport de décembre a été un non-événement pour l’économie canadienne, puisqu’il n’a montré aucun changement. La population du Canada a augmenté de 74 000 personnes, mais le taux d’emploi est resté le même. C’est un signe que le taux d’emploi a diminué, car il y a toujours le même nombre d’emplois, mais plus de personnes.
En outre, le taux de chômage au Canada a marqué une légère pause. C’est la première fois depuis près de six mois, ce qui donne un peu d’air au marché de l’emploi.
Un autre expert a déclaré que le rapport était mitigé, ce qui signifie que la Banque du Canada attendra probablement jusqu’en juin 2024 pour procéder à la première baisse de taux.
En définitive, le marché de l’emploi au Canada montre des signes de refroidissement en décembre 2023. Cela confirme que le marché du travail canadien et l’économie dans son ensemble sont en difficulté.