La Russie réduit de 5 % sa production de pétrole en réponse aux sanctions occidentales.
Il semble que les sanctions occidentales aient finalement eu raison de la Russie, qui a annoncé une réduction de 5 % de sa production de pétrole. Cela signifie une réduction de près de 500 000 barils par jour, soit environ 5 % de ce que la Russie a produit en janvier.
Cette annonce intervient au moment où les pays occidentaux ont imposé des sanctions sur les importations de pétrole russe. Un groupe pense que la Russie a annoncé cette mesure en raison des sanctions occidentales.
Mais il y a aussi des analystes qui pensent que la Russie a pris cette mesure en raison de la faible demande de pétrole. Un autre scénario est que c’est peut-être un peu des deux – les sanctions occidentales et la baisse de la demande.
La Russie a du mal à trouver de nouveaux acheteurs
Selon les analystes, il est devenu difficile pour la Russie de trouver des acheteurs pour ses produits pétroliers. Et l’interdiction par l’UE de divers produits raffinés en provenance de Russie a encore aggravé la situation.
Avant l’interdiction du carburant russe le 5 décembre, les pays de l’UE remplissaient leurs stocks de pétrole brut russe. Mais après le plafonnement des prix, on a assisté à une chute soudaine des exportations russes vers l’UE.
Selon les données disponibles, les exportations maritimes de pétrole brut de la Russie étaient à leur plus bas niveau depuis deux ans en décembre 2022.
En Russie, Vladimir Poutine a déjà critiqué le plafonnement des prix du pétrole introduit par les pays occidentaux et l’a qualifié de stupide. En fait, Poutine a également mis en avant trois options différentes à travers lesquelles le pays peut se défendre !
Après les nouvelles en provenance de Russie, un bond de 2 % des prix des contrats à terme sur le pétrole a été observé. Toutefois, ces gains se sont avérés être à court terme et se sont rapidement inversés.
En fin de compte, la Russie est un acteur majeur sur le marché du pétrole brut, et les pays occidentaux ne peuvent pas simplement l’exclure de l’équation. En fait, de nouvelles coupures de pétrole de la part de la Russie perturberont davantage le marché du pétrole brut et pourraient faire grimper les prix en flèche !